
Cabinet d’avocats à Toulon
Contentieux
Nos domaines de compétences :
Droit pénal
Procédure pénale

La procédure pénale
est l’ensemble des règles qui régissent la réaction sociale à une atteinte à l’ordre public et/ ou aux intérêts privés des personnes = une infraction :
– La recherche du ou des auteur(s) de l’infraction, la connaissance des faits et circonstances ;
– La mise en évidence des charges ou preuves ;
– L’engagement des poursuites vis-à-vis de ou des auteur(s) de l’infraction [ou 3ème voie ] ;
– Le jugement du ou des auteur(s) de l’infraction ;
– L’exécution de la peine = la condamnation par le ou les auteur(s) de l’infraction.
En matière pénale, on distingue différentes phases, qui impliquent des magistrats et des juridictions différentes, conditionnées par une stricte séparation :
1. Les poursuites sont confiées au ministère public (article 40 du Code de procédure pénale).
La répression des infractions nécessite tout d’abord une décision d’engagement des poursuites. Celle-ci est prise par un magistrat du Parquet, le procureur de la République (qui est seulement un magistrat et pas un juge : un procureur ne juge pas, il requiert une peine !).
2. L’enquête ou l’instruction, sont confiées à la police judiciaire, dont le travail consiste à rechercher les preuves de l’infraction. Cette phase peut être confiée à un juge d’instruction, lorsque l’affaire est complexe. A l’issue de cette étape, l’affaire peut être renvoyée devant une juridiction de jugement, qui va se prononcer sur la culpabilité du délinquant1 et prononcer une éventuelle sanction pénale.
3. Le jugement = le procès proprement dit, au cours duquel des magistrats du Siège, et éventuellement un jury, sont chargés de se prononcer sur la culpabilité du délinquant et de lui infliger une peine
Ce découpage permet d’assurer la protection des libertés individuelles et l’impartialité des juridictions :
– d’une part entre les autorités de poursuite et d’instruction (le juge d’instruction doit être saisi par un réquisitoire du ministère public) ;
– d’autre part entre les juridictions d’instruction et de jugement (le juge d’instruction ne peut siéger dans la formation de jugement) ;
– et enfin, entre les autorités de poursuite et la juridiction de jugement (les tribunaux ne peuvent s’auto-saisir).
Les différentes infractions sont classées en trois groupes en fonction de leur gravité :
L’application des peines :
Pendant longtemps, l’objectif de la « pénologie », c’est-à-dire le traitement pénal de la délinquance a eu pour objet de sanctionner : du châtiment corporel jusqu’à la privation de liberté.
Aujourd’hui, la société individualise davantage la peine, en fonction de la personnalité du mis en cause, de sa situation sociale et familiale.
La peine infligée au délinquant peut faire l’objet d’un l’éventuel aménagement, qui sera décidée par une juridiction dédiée : le juge de l’application des peines (le « JAP »).
Celui-ci décide de la manière dont une peine privative ou restrictive de liberté est exécutée.
Le JAP peut aussi décider d’éventuelles réductions de peine, il oriente et contrôle le parcours des personnes condamnées.
Enfin, un autre juge, le juge des libertés et de la détention (le « JLD »), qui est un magistrat du siège du tribunal judiciaire, peut intervenir pour ordonner ou prolonger une détention provisoire (par une ordonnance motivée prise après un débat contradictoire, tenu en public), pour autoriser certaines perquisitions ou certaines prolongations exceptionnelles de garde à vue.
Le JLD statue également sur le maintien des étrangers en situation irrégulière en zone d’attente au-delà d’un certain délai
Les contraventions | Peines (amendes ou emprisonnement) | Tribunal compétent | Prescription de l'action publique |
Infractions les moins graves, qui révèlent moins d'une atteinte aux normes fondamentales de l'ordre social qu'une indiscipline à l'égard des règles de la vie en commun. Elles sont divisées en 5 classes (art. 131-13). | 1ère classe : 38 € 2ème classe : 150 € 3ème classe : 450 € 4ème classe : 750 € 5ème classe : 1 500 € (amende portée à 3 000 € en cas de récidive et en dehors des cas où la loi prévoit que la récidive constitue un délit). | Tribunal de proximité (pour les 4 premières classes) Tribunal de police (5ème classe) | 1 an |
Les délits | |||
Infractions caractérisant une volonté de transgresser une norme sociale importante. | Amendes à partir de 3 750 € Emprisonnement jusqu'à 10 ans ou plus. | Tribunal Correctionnel | 3 ans |
Les crimes | |||
Infractions les plus graves, qui manifestent une violation extrême des interdits fondamentaux de notre société. | Emprisonnement de 15 ans à la détention à perpétuité (jusqu'à 30 ans - période de sûreté de 22 ans). | Cour d'assises | 10 ans |
Droit pénal : Le procès pénal est conditionné par une stricte séparation entre ses différentes phases
En effet, en matière pénale, on distingue 3 étapes, qui impliquent des magistrats et des juridictions différentes :
- Les poursuites sont confiées au ministère public (article 40 du Code de procédure pénale). En effet, la répression des infractions nécessite tout d’abord une décision d’engagement des poursuites. Celle-ci est prise par un magistrat du Parquet, le Procureur de la République (qui n’est pas une juridiction).
- L’enquête ou l’instruction, sont confiées à la police judiciaire, dont le travail consiste à rechercher les preuves de l’infraction. Cette phase peut être confiée à un juge d’instruction, lorsque l’affaire est complexe. A l’issue de cette étape, l’affaire peut être renvoyée devant une juridiction de jugement, qui va se prononcer sur la culpabilité du délinquant1 et prononcer une éventuelle sanction pénale.
- Le jugement = le procès proprement dit, au cours duquel des magistrats du Siège, et éventuellement un jury, sont chargés de se prononcer sur la culpabilité du délinquant et de lui infliger une peine

Le cabinet d’avocats DOMELEX vous assiste dans tous les domaines du Droit :
En cas de délits ou de crimes (vols, usage de stupéfiants, abus de faiblesse, faux et usage de faux …)
En cas de contraventions pour des infractions au code de la route, des menaces ou violences légères
En matière de droit de la presse et de contentieux de la diffamation et de la vie privée
Dans le domaine du Droit pénal général : défense des auteurs et des victimes d’infractions pénales
Lors d’une garde à vue, d’une présentation devant le Juge d’instruction
Devant toute juridiction : tribunal de police, tribunal correctionnel, cour d’assises, juge d’application des peines…
Dans le domaine du Droit pénal des affaires : fraude fiscale, prises illégales d’intérêts, responsabilité pénale du dirigeant…
Droit Public
Concerne les règles juridiques qui régissent les relations entre l'État et ses citoyens, ainsi que les entités publiques entre elles.
Droit Pénal
Procédure Civile
Concerne les règles et les étapes suivies lorsqu'une affaire civile est portée devant les tribunaux.
Droit des affaires
Ensemble de règles applicables aux entreprises, à leurs relations entre elles, mais aussi plus généralement à la vie des affaires. C'est donc une branche du droit privé.
Procédures d’appel
Toute personne qui n’est pas satisfaite d’un jugement rendu en première instance peut demander à une juridiction de second degré, la cour d’appel, de réexaminer son affaire, en faits et en Droit.
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